La soutenance aura lieu le lundi 16 décembre 2019 à 14H00 dans l’amphithéâtre Jean Jacques Moreau du LMGC, 860 Rue de St-Priest, 34090 Montpellier devant le jury composé de :
- M. Jacques BESSON, DR CNRS, Ecole des Mines de Paris, Rapporteur
- M. Nicolas MOËS, Professeur, Ecole centrale Nantes, Rapporteur
- M. Renald BRENNER, DR CNRS, Institut Jean le Rond d’Alembert, Examinateur
- M. Frédéric DUBOIS, CR CNRS, LMGC – CNRS, Examinateur
- M. Rodrigue LARGENTON, Ingénieur de Recherche, EDF R&D, Examinateur
- M. Yann MONERIE, Professeur, Université de Montpellier, Directeur de thèse
- M. Pierre-Guy VINCENT, Ingénieur de Recherche, IRSN, encadrant de thèse
Résumé : Ce travail concerne la fissuration fragile-ductile du combustible nucléaire lors d’un hypothétique accident d’insertion de réactivité. La problématique abordée porte sur la modélisation et la simulation de l’initiation et de la propagation de fissure dans les matériaux ductiles qui s’endommagent par nucléation , croissance et coalescence de cavités. La démarche globale repose sur une approche aux éléments finis cohésifs-volumiques où le modèle de zone cohésive dérive du modèle de Gurson-Tveergaard-Needleman (GTN). Ce modèle cohésif permet de prendre en compte la triaxialité locale (en contrainte ou en déformation) dans le comportement à rupture. La pertinence du modèle est vérifier sur un essai CT normalisé. L’application de l’approche cohésive-volumique à l’étude du combustible lors d’un transitoire de puissance de type RIA, permet d’investiguer les mécanismes de fissuration du combustible UO2 irradié, notamment dans la zone périphérique fortement irradiée.