Laboratoire LMT (Laboratoire de Mécanique et Technologie), ENS Paris-Saclay
Encadrement Industriel EDF R&D (Département ERMES)
Introduction
Afin de contribuer à rendre l’éolien offshore compétitif, il est nécessaire de garantir et éventuellement d’étendre la tenue des structures qui seront installées en mer pour soutenir les turbines. L’attention est portée en particulier sur les sous-structures et fondations offshores, qui font le lien entre l’ensemble turbine-tour et le fond marin, car elles perçoivent les effets de tous les chargements extérieurs qui se transmettent verticalement, et subissent des conditions environnementales rudes.
Objectifs de la thèse
L’objectif général de la thèse est donc de proposer une méthode robuste pour l’assimilation des données disponibles sur le parc éolien d’EDF, à partir de modèles numériques et de données in situ. Le cadre d’application concerne les modèles de dynamique vibratoire utilisant des données de systèmes en service. Il est alors nécessaire d’aborder trois problématiques scientifiques :
(1) rendre robuste la méthode de recalage pour les problèmes multi-physiques comportant de nombreux paramètres, avec des mesures peu nombreuses et fortement bruitées, typiques de l’éolien offshore ;
(2) adapter cette méthode aux incertitudes sur l’environnement et les conditions limites (interactions avec le sol, paramètres variables avec le temps…), et aux aspects multi-physiques en dynamique ;
(3) définir la précision du modèle à la quantité et au contenu des données expérimentales disponibles (approche multi-fidélité), à partir de modèles de base rudimentaires (poutres), et enrichir un modèle biaisé pour qu’il reste compatible avec la physique observée.
Contacts
Ludovic Chamoin, ludovic.chamoin@ens-paris-saclay.fr
Nicolas Relun, nicolas.relun@edf.fr
Jean-Baptiste Le Dreff, jean-baptiste.le-dreff@edf.fr